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Nouvelle parution : Foucault and the Modern International. Silences and Legacies for the Study of World Politics, par Philippe Bonditti, Didier Bigo et Frédéric Gros


This book addresses the possibilities of analyzing the modern international through the thought of Michel Foucault. The broad range of authors brought together in this volume question four of the most self-evident characteristics of our contemporary world-‘international’, ‘neoliberal’, ‘biopolitical’ and ‘global’- and thus fill significant gaps in both international and Foucault studies.
The chapters discuss what a Foucauldian perspective does or does not offer for understanding international phenomena while also questioning many appropriations of Foucault’s work.
This transdisciplinary volume will serve as a reference for both scholars and students of international relations, international political sociology, international political economy, political theory/philosophy and critical theory more generally.
Philippe Bonditti holds a doctorate in Political Science from Sciences Po Paris, France, and is currently Lecturer at the European School of Political and Social Science (ESPOL-UCL), France. Previously, he was Assistant Professor at the Institute of International Relations of the Pontificial Universidade Catholica in Rio de Janeiro (IRI/PUC-Rio), Brazil, and Postdoctoral Fellow at the Watson Institute, Brown University, US. His research interests focus on contemporary discourses on violence, war, and security, the transformations of the modern state and the art of government, (critical) International Relations theory, (critical) security studies, contemporary French philosophy, and political theory.

Didier Bigo is Associate Professor (tenure) at Sciences-Po, France and Professor of International Relations at Kings College London, UK. Bigo is Editor-in-Chief of the French quarterly journal Cultures & Conflits and launched, with R. B. J. Walker, the journal International Political Sociology. His research interests include security and liberty, biometrics identifiers and databases, antiterrorist policies in Europe after 9/11, the merging of internal security and external security, migrants and refugees in Europe, critical security studies, and international political sociology.

Frédéric Gros is Professor of Philosophy at Sciences Po Paris, France. His research focuses on contemporary French philosophy—in particular the thought of Michel Foucault, whose writings, such as Subjectivity and Truth, he has edited—the foundations of the right to punish, issues of war and security, and the ethics of the political subject.

Table des matières

1. Introduction : The International as an Object for Thought, by Philippe Bonditti…..Pages 1-12

2. The Figure of Foucault and the Field of International Relations, by Nicholas Onuf…..Pages 15-31
3. Michel Foucault and International Relations : Cannibal Relations, by Didier Bigo…..Pages 33-55
4. The Microphysics of Power Redux, by William Walters…..Pages 57-75
5. Political Spirituality: Parrhesia, Truth and Factical Finitude, by Michael Dillon…..Pages 79-96
6. Power as Sumbolon: Sovereignty, Governmentality and the International, by Mitchell Dean…..Pages 97-114
7. Foucault and Method, by Michael J. Shapiro…..Pages 115-134
8. Silencing Colonialism: Foucault and the International, by Marta Fernández…..Pages 137-153
9. Violence and the Modern International: An Archaeology of Terrorism, by Philippe Bonditti…..Pages 155-173
10. Foucault and the Historical Sociology of Globalization, by Jean-François Bayart…..Pages 175-188
11. On Liberalism: Limits, the Market and the Subject, by Frédéric Gros…..Pages 191-201
12. On Bureaucratic Formalization: The Reality-Like Fiction of Neoliberal Abstractions, by Béatrice Hibou…..Pages 203-218
13. Too-Late Liberalism: From Promised Prosperity to Permanent Austerity, by Laurence McFalls…..Pages 219-235
14. Biopolitics in the Twenty-First Century: The Malthus–Marx Debate and the Human Capital Issue, by Luca Paltrinieri…..Pages 239-259
15. Mesopolitics: Foucault, Environmental Governmentality and the History of the Anthropocene by  Ferhat Taylan…..Pages 261-273
16. The Word and the Things: An Archaeology of an Amnesic Notion, by Armand Mattelart…..Pages 277-294
17. Foucault and Geometrics, by Stuart Elden…..Pages 295-311

18. Conclusion: Which Foucault ? Which International ?, by R. B. J. Walker…..Pages 313-339

Informations techniques
Foucault and the Modern International. Silences and Legacies for the Study of World Politics, par Philippe Bonditti, Didier Bigo et Frédéric Gros
Palgrave MacMillan US
Paru en 2017
Hardcover ISBN 978-1-349-95098-0
eBook ISBN 978-1-137-56158-9
376 pages
Acheter l’ouvrage sur le site : http://www.palgrave.com/gb/book/9781349950980

Nouvelle parution : Le Tableau politique de la France de l’Ouest d’André Siegfried. 100 ans après. Héritages et postérités, par M. Bussi, Ch. Le Digol et Ch. Voilliot (dir.)

Publié en 1913, le Tableau politique de la France de l’Ouest d’André Siegfried s’est imposé comme un ouvrage fondateur de la sociologie électorale, de géographie électorale, et plus globalement de l’étude de l’« opinion politique ». La figure elle-même d’André Siegfried est apparue comme majeure à la fois en science politique et en géographie. Cette célébration du centenaire du tableau d’André Siegfried fut l’occasion d’un bilan, à la fois de l’évolution politique de l’ouest français depuis 1913 (en particulier la spectaculaire mutation à gauche de la Bretagne, le maintien d’une tradition modérée face aux extrêmes, l’évolution de l’influence de la religion, la transformation des opinions urbaines), mais également de la postérité d’André Siegfried face aux débats idéologiques et méthodologiques traversant les sciences électorales. Cet ouvrage, issu d’un colloque tenu à Cerisy-la-salle en juin 2013, rassemble les contributions de politistes, géographes, sociologues, historiens, français et étrangers, dressant à la fois un portrait inédit de l’héritage de Siegfried et de son modèle explicatif, une mise en perspective historique et géographique de l’évolution des lieux siegfriediens emblématiques (canton de Talmont, vallée du Layon…), pour aboutir in fine à une discussion renouvelée sur les modèles explicatifs des opinions politiques spatialisées.
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Tables des matières

Introduction
Michel Bussi, Christophe Le Digol et Christophe Voilliot

 

Première partie
Siegfried, du portrait au tableau
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Livre I – Genèse et postérités

Chapitre 1 – André-Louis Sanguin
Entre contexte personnel et contexte professionnel : André Siegfried et le tableau, une perspective biographique

Chapitre 2 – Alain Garrigou
André Siegfried dans les Basses Alpes : “Des leçons d’humanité à 1 000 francs le cachet”

Chapitre 3 – Herman van der Wusten et Virginie Mamadouh
Siegfried et les études électorales au-delà de l’hexagone

Chapitre 4 – Mathilde Sempé
Retour sur la construction de la figure fondatrice d’André Siegfried : Hommages et commémorations

Chapitre 5 – Christophe Voilliot
AS/LC : notes pour un portrait en majesté
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Livre II – Siegfried et la science électorale

Chapitre 6 – Michel Bussi
L’Ouest politique, 75 ans puis 100 après

Chapitre 7 – Nathalie Dompnier
Les paradoxes de la liberté du vote. La marginalisation d’un facteur explicatif central du Tableau politique</>

Chapitre 8 – Christophe Le Digol
“Même l’enfer à ses lois”, André Siegfried, la politique et son Tableau

Chapitre 9 – Pascal Buléon
La tentative de Siegfried et sa faille épistémologique, tempérament et âme du peuple

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Livre III – Retour aux sources
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Deuxième partie
L’Ouest 100 ans après le Tableau Politique
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Chapitre 10 – Jean Renard
Le canton de Talmont au long d’un siècle (1913 – 2013)

Chapitre 11 – Michel Bussi
Les configurations électorales intra-urbaines dans les villes de l’Ouest : des traits communs à des systèmes explicatifs

Chapitre 12 – Jean Rivière
Comprendre les configurations électorales internes aux villes de l’Ouest

Chapitre 13 – Jérôme Prugneau et Emmanuel Bioteau
Une “frontière de l’Ouest intérieur”. Cent ans après Siegfried, retour sur le Layon

Chapitre 14 – Claude Dargent
Le facteur religieux du vote du Tableau politique à aujourd’hui : Permanences, mutations et problèmes de méthode

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Livre IV – Un nouvel Ouest ?

Chapitre 15 – Jacques Le Bohec
“Plus on me connait, plus on m’aime”. Jean-Marie Le Pen à Auray en 1983

Chapitre 16 – François Prigent
En haut à gauche ? Les évolutions géopolitiques de la Bretagne sous la Vè République

Chapitre 17 – Danielle Rapetti
Tableau politique et métamorphoses sociales des territoires dans la région nantaise
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Conclusion et ouverture
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Chapitre 18 – Giles Van Hamme, Christian Vandermotten et Pablo Medina Lockhart
Permanences des alignements électoraux régionaux en Europe : Quelques clés explicatives

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Informations techniques :
Le Tableau politique de la France de l’Ouest d’André Siegfried. 100 ans après. Héritages et postérités, par Michel Bussi, Christophe Le Digol et Christophe Voilliot (dir.)
Presses Universitaires de Rennes (PUR)
Collection : Géographie Sociale
Publié en 2016
350 pages
ISBN : 978-2-7535-4902-9
Prix : 24 €
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Retrouvez la présentation de l’ouvrage sur le site de l’éditeur.

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Podcasts : Journées “Les 10 ans du Sophiapol”, 10-11 décembre 2014, Paris Ouest

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Enregistrements des interventions lors des journées “Les 10 ans du Sophiapol”, organisées par Camille Chamois, Anne-Claire Collier, Stéphane Dufoix, Stéphane Haber, Christian Lazzeri, Jérémy Lemarié, Simona Tersigni (Université Paris Ouest, Sophiapol), les 10 et 11 décembre 2014.

Seule une partie des sessions a été enregistrée.

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Mercredi 10 Décembre 2014

 

Retour sur une expérience singulière
Interventions de Christian Lazzeri et Alain Caillé (fondateurs et anciens directeurs) ; Stéphane Haber et Stéphane Dufoix (actuels directeurs).

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Lectures réciproques en présence des auteurs
Alain Caillé, Anti-utilitarisme et paradigme du don, Le bord de l’eau, 2014 et La Révolution du don (avec Jean-Edouard Grésy), Seuil, 2014
Robert Damien, Éloge de l’autorité, Armand Colin, 2013

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Jeudi 11 Décembre 2014
LECTURES CROISÉES 2

 

Émilie Hache, Ce à quoi nous tenons. Propositions pour une écologie pragmatique, La Découverte, 2011
lu par Jérémy Lemarié

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Nestor Capdevila, Tocqueville ou Marx. Démocratie, capitalisme, révolution, PUF, 2012
lu par Julián Quintero

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Podcast : Daniel Defert “L’intime dans le champ politique” (14 février 2015)

daniel-defert-aides-portrait-heteroclite-lyon-copyright-Emmanuelle-Marchadour« En 1984, le sida entre tragiquement dans la vie de Daniel Defert avec la mort de Michel Foucault. En hommage à celui qui fut son compagnon de vie pendant près de vingt-cinq ans, le sociologue crée Aides, la première association française de lutte contre le sida, dont l’action sera déterminante dans la gestion de l’épidémie. En plaçant le malade au centre, Aides redéfinit la façon de penser la santé publique et convoque la sexualité, l’affect et l’intime au cœur de la lutte. Une nouvelle forme de militantisme voit le jour, dont Daniel Defert est l’un des artisans.

 Mais cette histoire s’inscrit dans la continuité d’une vie d’engagement : le combat en faveur de la décolonisation, Mai 68 et l’aventure de la Gauche prolétarienne, la création avec Foucault du Groupe d’information sur les prisons (GIP)… À chaque fois, Daniel Defert s’attache à partir des besoins et de la parole des premiers concernés, qu’ils soient ouvriers, détenus, homosexuels, usagers de drogues ou porteurs du VIH. »

Tels sont les premiers paragraphes de la quatrième de couverture de son ouvrage Une vie politique (Seuil, 2014) constitué d’entretiens avec Philippe Artières et Éric Favereau, et d’une sélection de textes d’intervention.

Daniel Defert, agrégé de philosophie et enseignant-chercheur en sociologie à l’Université Paris 8 – Vincennes à Saint-Denis, est l’auteur de nombreux articles. Il a édité ou coédité différents textes de Michel Foucault, notamment ses Dits et écrits (1994) et ses Leçons sur la volonté de savoir (2011).

Pour la deuxième séance de la seconde année de notre séminaire “Politiques de Foucault”, il nous a présenté une communication intitulée L’intime dans le champ politique.

On peut écouter ou télécharger (en .mp3) cette communication, et les échanges qui ont suivi, en cliquant ci-dessous :

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Crédits pour ce portrait de Daniel Defert : Emmanuelle Marchadour.

 

Séminaire “Politiques de Foucault – II”, 2e séance : Daniel Defert, 14 février 2015, Paris Ouest

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« En 1984, le sida entre tragiquement dans la vie de Daniel Defert avec la mort de Michel Foucault. En hommage à celui
qui fut son compagnon de vie pendant près de vingt-cinq ans, le sociologue crée Aides, la première association française de lutte contre le sida, dont l’action sera déterminante dans la gestion de l’épidémie. En plaçant le malade au centre, Aides redéfinit la façon de penser la santé publique et convoque la sexualité, l’affect et l’intime au cœur de la lutte. Une nouvelle forme de militantisme voit le jour, dont Daniel Defert est l’un des artisans.

 Mais cette histoire s’inscrit dans la continuité d’une vie d’engagement : le combat en faveur de la décolonisation, Mai 68 et l’aventure de la Gauche prolétarienne, la création avec Foucault du Groupe d’information sur les prisons (GIP)… À chaque fois, Daniel Defert s’attache à partir des besoins et de la parole des premiers concernés, qu’ils soient ouvriers, détenus, homosexuels, usagers de drogues ou porteurs du VIH. »

Tels sont les premiers paragraphes de la quatrième de couverture de son ouvrage Une vie politique, paru au Seuil l’an dernier, constitué d’entretiens avec Philippe Artières et Éric Favereau, et d’une sélection de textes d’intervention.

Daniel Defert, agrégé de philosophie et enseignant-chercheur en sociologie à l’Université Paris 8 – Vincennes à Saint-Denis, est l’auteur de nombreux articles. Il a édité ou coédité différents textes de Michel Foucault, notamment ses Dits et écrits (1994) et ses Leçons sur la volonté de savoir (2011).

Pour la seconde séance de la deuxième année de notre séminaire Politiques de Foucault, il présente une communication intitulée L’intime dans le champ politique (à écouter en direct ou en téléchargement).

Date :
Samedi 14 février 2015, 10h00 à 12h00.  

Lieu :
Université Paris Ouest  Nanterre  La Défense
Bâtiment D, 2e étage, salle D 201 b.
Comment venir ? par le train et le RER
Plan du campus de Paris Ouest Nanterre La Défense

 

Comité d’organisation :
Philippe Combessie
Stéphane Dufoix
Stéphane Haber
Christian Laval
Christian Lazzeri
Emmanuel Renault

 

Crédits pour ce portrait de Daniel Defert : Emmanuelle Marchadour

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Journées “Les 10 ans du Sophiapol”, 10-11 décembre 2014, Paris Ouest

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Le laboratoire Sophiapol (Sociologie, philosophie et anthropologie politiques) fête cette année son dixième anniversaire. Créé en 2004 autour de la question de la reconnaissance par Alain Caillé et Christian Lazzeri, il présente aujourd’hui une gamme thématique plus large organisée autour de la complémentarité entre la sociologie et la philosophie d’un côté, le travail de terrain et le travail théorique de l’autre. Les 10 et 11 décembre 2014, le laboratoire revient sur ses dix ans d’existence en invitant ses membres, doctorants et titulaires, à se lire les uns les autres pour expérimenter en acte la pratique complémentaire de la recherche et de la réception de la recherche.

 

Dates :
Mercredi 10 et jeudi 11 décembre 2014

Lieu :
Université Paris Ouest Nanterre La Défense
Bâtiment D, salle 201b
200 avenue de la République92001 Nanterre
Comment venir ? par le train et le RER
Plan du campus de Paris Ouest Nanterre La Défense


Organisation :
Camille Chamois, Anne-Claire Collier, Stéphane Dufoix, Stéphane Haber, Christian Lazzeri, Jérémy Lemarié, Simona Tersigni (Université Paris Ouest, Sophiapol).

 

PROGRAMME

 

MERCREDI 10 DÉCEMBRE 2014

14h Retour sur une expérience singulière
Interventions de Christian Lazzeri et Alain Caillé (fondateurs et anciens directeurs) ; Stéphane Haber et Stéphane Dufoix (actuels directeurs).

16h Lectures réciproques en présence des auteurs
Alain Caillé, Anti-utilitarisme et paradigme du don, Le bord de l’eau, 2014 et La Révolution du don (avec Jean-Edouard Grésy), Seuil, 2014
Robert Damien, Éloge de l’autorité, Armand Colin, 2013

18h Cocktail

JEUDI 11 DÉCEMBRE 2014
LECTURES CROISÉES 1

9h30 Christian Laval, Francis Vergne, Pierre Clément, Guy Dreux, La Nouvelle école capitaliste, La Découverte, 2011
lu par Davide Gallo Lassere et Frédéric Monferrand

10h15 Christian Lazzeri, textes sur l’identité sociale
lu par Marie-Claire Willems

Pause

11h15 Gabriel Segré, Fan de… Sociologie des nouveaux cultes contemporains, Armand Colin, 2014
lu par Matthias Glenn

12h Emmanuel Renault, Souffrances sociales. Sociologie, psychologie et politique, La Découverte, 2008
lu par Clément Méric

13h00-14h30 déjeuner

LECTURES CROISÉES 2

14h30 Émilie Hache, Ce à quoi nous tenons. Propositions pour une écologie pragmatique, La Découverte, 2011
lu par Jérémy Lemarié

15h15 Nestor Capdevila, Tocqueville ou Marx. Démocratie, capitalisme, révolution, PUF, 2012
lu par Julián Quintero

Pause

16h15 Anne Steiner, Le Goût de l’émeute. Manifestations et violence de rue dans Paris et sa banlieue à la Belle Époque, L’Échappée, 2012
lu par Axel Barenboïm

17h Colin Giraud, Quartiers gays, PUF, 2014
lu par Stéphane Haber

 

Les livres lus:

Caille_bdl_ombCaille_seuil_ombDamien_Colin_ombLaval_Ladecouvertel_ombSegre_Colin_ombRenault_Ladecouverte_ombHache_Ladecouverte_ombCapdevila_puf_ombSteiner_gout_emeute_ombGiraud_puf_omb

 

 

Crédits (affiche) : Nicolas Steinmetz, Ballade en montgolfière, 10 septembre 2010. Conception et réalisation : Delphine Mondout, Université Paris Ouest, laboratoire Sophiapol.

Nouvelle publication : Alain Caillé, “Anti-utilitarisme et paradigme du don. Pour quoi ?”, Le Bord de l’eau

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Depuis plus de trente ans La Revue du MAUSS (Mouvement anti-utilitariste en science sociale) critique la dérive économiciste et utilitariste des sciences sociales. Elle montre comment cette inflexion de la pensée contribue puissamment à la mercantilisation et à la financiarisation spéculative, catastrophique, du monde. Parallèlement, dans le sillage notamment de l’Essai sur le don de Marcel Mauss (1924), elle propose d’observer et de penser le rapport social en chaussant les lunettes du don, étant entendu que pour elle le don est politique (et réciproquement). Ainsi, s’est formée peu à peu, une école de pensée généraliste en science sociale, transversale à la sociologie, l’anthropologie, la science économique et la philosophie morale et politique.

Ce petit livre, issu d’une conférence donnée sous ce titre à l’université de Nanterre en octobre 2013, donne une vision très synthétique du travail accompli par le MAUSS et montre comment, en science sociale,  contrairement aux vulgates en vigueur,  il faut être résolument à la fois savant et politique.

Alain CAILLÉ est Professeur émérite de sociologie (Université Paris Ouest Nanterre La Défense, Sophiapol). Il est notamment l’auteur de : Anthropologie du don. Le tiers paradigme (Desclée de Brouwer, 2000) ; Histoire raisonnée de la philosophie morale et politique (sous la dir. d’A. Caillé, Ch. Lazzeri et M. Senellart, La Découverte, 2001).

 

Informations techniques :

Anti-utilitarisme et paradigme du don. Pour quoi ?
d’Alain Caillé

Éditeur : Le bord de l’eau
Collection : La bibliothèque du MAUSS
Date de parution : 21 août 2014

ISBN : 9782356873293
110 pages
9.00 €

 

Retrouvez la présentation de ce livre sur le site de l’éditeur : http://www.editionsbdl.com/fr/books/anti-utilitarisme-et-paradigme-du-don.-pour-quoi-/399/

Nouvelle publication : Simon Borel, “Et les réseaux sauveront le monde… ? Essai sur l’idéologie réticulaire”

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À entendre les discours aujourd’hui dominants, le monde serait désormais tout entier constitué de réseaux. Très bientôt, nous fait-on entendre, il sera devenu pleinement virtuel, connecté, transparent et horizontal. Seule ce qu’il est permis d’appeler une axiomatique des réseaux permettrait d’en rendre compte.
Cette axiomatique traverse aussi bien les sciences sociales (avec Manuel Castells, Mark Granovetter ou Bruno Latour en figures de proue) que les discours militants apologétiques (Pierre Lévy, Michael Hardt, Toni Negri, Yann Moulier-Boutang, etc.) ou critiques (Zygmunt Bauman, Philippe Breton, Paul Virilio, etc.).
En dépit de leur divergences, ces approches s’accordent à penser qu’est en train de naître, voire qu’est déjà née une très grande société-monde, virtuelle, dans laquelle les relations sociales immédiates, instantanées et à distance priment définitivement sur le face-à-face de la socialité primaire (famille, amis, voisinage) et sur les appareils de la socialité secondaire (État, marché).
Est-ce bien le cas ? Comment arbitrer entre le prophétisme et le catastrophisme des réseaux ? Sauveront-ils ou détruisent-ils le monde ?
Ce livre, qui présente une typologie systématique des discours du réseau, analyse leur genèse et leurs impensés éthiques et politiques, en interrogeant les possibles que la Très grande société monde réticulaire ouvre (ou ferme) au don, à la gratuité et à la démocratie.

 

Auteur

Docteur en sociologie de l’Université Paris Ouest Nanterre La Défense, membre du SOPHIAPOL (Laboratoire de sociologie, philosophie et anthropologie politiques) et contributeur à la Revue du MAUSSSimon Borel, né en 1986,  analyse depuis des années les implications du discours des réseaux pour et sur la démocratie.

 

Informations techniques

Et les réseaux sauveront le monde… ? Essai sur l’idéologie réticulaire
de Simon Borel

Éditeur : Le Bord de l’eau
La Bibliothèque du Mauss
Date de parution : 21 octobre 2014
ISBN : 9782356873491
324 pages
22.00€