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Soutenance de thèse de Simona de Simoni, “Philosophie politique de I’espace : le programme de recherche d’Henri Lefebvre et ses conséquences théoriques”, 11 avril 2016, Université de Turin

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Simona de Simoni doctorante en philosophie, en cotutelle au laboratoire Sophiapol (Université Paris Ouest) et à l’Université de Turin, soutiendra sa thèse, réalisée sous la direction d’Emmanuel Renault et de Enrico Donaggio, et intitulée :

“Philosophie politique de l’espace :
le programme de recherche d’Henri Lefebvre et ses conséquences théoriques”
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Date et lieu :
11 avril 2016 à 11h00
Aula Guzzo du Dipartimento di Filosofia e Scienza dell’Educazione
Università degli Studi di Torino
20 Via san Ottavio
Turin

 

Résumé

Philosophie politique de l’espace : le programme de recherche d’Henri Lefebvre et ses conséquences théoriques

Dans ce travail, on analyse la conception de l’espace formulée par Henri Lefebvre entre la fin des années cinquante et la moitié des années soixante-dix,.On cherche, ce faisant, à identifier les articulations théorico-politiques les plus importantes et leurs possibles développements. Le premier chapitre est consacré à l’analyse lefebvrienne de la métropole fordiste : le rôle de l’espace dans la production de la quotidienneté, comme organisation systémique de la reproduction sociale. Le deuxième chapitre examine le passage à la « société urbaine » : l’explosion progressive de l’espace d’accumulation keynésiano-fordiste et la formation d’un nouveau sujet de classe, irréductible à l’image du prolétaire industriel. Enfin, le troisième chapitre approfondit la conception constructiviste de l’espace élaborée par Lefebvre et l’hypothèse d’une critique de l’économie politique de l’espace. Ce parcours conduit à la description d’un modèle articulé et complexe de l’espace politique, centré sur les processus d’urbanisation, rescaling et mondialisation. La thèse illustre de manière globale le parcours théorique qui, à partir de l’examen d’une spatialité keynésiano-fordiste, conduit Lefebvre à l’analyse de l’« espace néolibéral » émergeant, pour en discuter de manière critique l’actualité.

Mots-clés : Lefevbre ; espace ; reproduction sociale ; reproduction sociale ; quotidienneté ; urbanisation

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Abstract

Philosophy of Space: The Program Research of Henri Lefebvre and its Theoretical Consequences

In this work, we analyze the conception of the space elaborated by Henri Lefebvre between the late fifties and the first half of the seventies, seeking to identify the most important theoretical and political articulations and their possible developments. The first chapter is devoted to Lefebvre’s analysis of Fordist metropolis: the role of the space in the production of everydayness, as a systemic organization of social reproduction. The second chapter examines the transition to “urban society”: the progressive explosion of Keynesian-Fordist space and the formation of a new class subject, irreducible to the image of the industrial proletarian. The third chapter deepens the constructivist conception of the space developed by Lefebvre, and the hypothesis of a critique of the political economy of the space. A path that leads to the description of an articulated and complex model of political space, focusing on the process of urbanization, rescaling and globalization. The dissertation shows comprehensively the theoretical movement, which from the examination of a Keynesian-Fordist spatiality leads Lefebvre to the analysis of the emerging “neoliberal space”, to critically discuss its actuality.

Keywords : Lefevbre ; space ; social reproduction ; everydayness ; urbanization

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Sommario

Filosofia politica dello spazio: il programma di ricerca di Henri Lefebvre e le sue conseguenze teoriche

In questo lavoro si analizza la concezione dello spazio formulata da Henri Lefebvre tra la fine degli anni Cinquanta e la metà degli anni Settanta, cercando di individuare gli snodi teorico-politici più importanti e i possibili sviluppi. Il primo capitolo è dedicato all’analisi lefebvriana della metropoli fordista: al ruolo dello spazio nella produzione della quotidianità come organizzazione sistemica della riproduzione sociale. Nel secondo capitolo si esamina il passaggio alla «società urbana»: l’esplosione progressiva dello spazio di accumulazione keynessiano-fordista e la formazione di un nuovo soggetto di classe, non riducibile all’immagine del proletariato industriale. Nel terzo capitolo, infine, vengono approfondite la concezione costruttivistica dello spazio elaborata da Lefebvre e l’ipotesi di una critica dell’economia politica dello spazio. Un percorso che conduce alla descrizione di un modello articolato e complesso dello spazio politico incentrato sui processi di urbanizzazione, riscaling e mondializzazione. Complessivamente, la tesi illustra il percorso teorico che, dalla disamina di una spazialità keynessiano-fordista, conduce Lefebvre all’analisi dello «spazio neoliberale» emergente e ne discute criticamente l’attualità.

Parole chiave : Lefevbre ; spazio ; riproduzione sociale ; quotidianità ; urbanizzazione
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Jury :

M. Enrico Donaggio, Professeur d’enseignement supérieur, Université de Turin
Directeur

M. Guillaume Le Blanc, Professeur des Universités, Université Paris 12 Val de Marne

M. Sandro Mezzadra, Professeur d’enseignement supérieur, Università degli Studi di Bologna
Rapporteur

M. Gianfranco Ragona, Professeur d’enseignement supérieur, Université de Turin

M. Emmanuel Renault, Professeur des Universités, Université Paris Ouest Nanterre La Défense
Directeur

Mme Judith Revel, Professeure des Universités, Université Paris Ouest Nanterre La Défense

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Journée d’études sur l’utopie : “Les lieux du non-lieu 2”, Paris, 19 septembre 2013

Affiche Utopie 4

Cette journée d’études se veut un espace de reconceptualisation de l’utopie comme ouverture aux possibles et recherche d’émancipation. Le réinvestissement de cette notion d’utopie se trouve au carrefour de la philosophie politique et de la littérature, toutes deux tentant de dégager des sens inédits de l’utopie. La science-fiction tout comme les utopies “classiques” nous apparaissent être des domaines d’exploration et d’expérimentation riches pour étudier et extrapoler des problématiques propres à notre époque, et ainsi figurer une nouvelle approche du politique. Nous souhaitons faire dialoguer ses différentes approches – littéraires, philosophiques… – pour éclairer ces “lieux du non-lieux” sous un jour nouveau, pour continuer de tracer les lignes de fuite d’une forme de pensée qu’il nous semble nécessaire de réinvestir aujourd’hui.

 

Date :
Jeudi 19 septembre 2013

Lieu :
Université Paris 7 Diderot
Salle 027, Rez-de-Chaussée de la Halle aux Farines
Esplanade Pierre Vidal-Naquet, 75013 Paris
Plan

Entrée libre

Organisation :
Alice Carabedian, Manuel Cervera-Marzal, Anders Fjeld, Étienne Tassin

 

Présentation

De la fin de l’histoire (Fukuyama) à celle des idéologies (Daniel Bell) en passant par le fameux “There is no alternative” de Margaret Thatcher, le monde contemporain semble se refermer sur lui-même, réduire les possibles au réel et rabattre l’avenir sur la répétition d’un présent unidimensionnel. Toute idée d’altérité se trouve congédiée. Et la longue succession de réformes néolibérales n’y change rien puisqu’il s’agit d’un mode de domination qui, comme l’a relevé Luc Boltanski, consiste à changer pour mieux conserver (le “conservatisme progressiste”, qui a pris la relève du “conservatisme déclaré” d’autrefois). Dans ce contexte, les utopies sont aux mieux inutiles puisqu’impossibles, au pire dangereuses car porteuses de germes totalitaires. Mais lorsqu’il proclame la “mort des utopies”, l’anti-utopisme contemporain ne prend-il pas ses désirs pour la réalité ? Car qui accepte de prendre un minimum de distance à l’égard de l’ordre existant n’est-il pas amené à percevoir la présence de brèches utopiques qui fragilisent le bloc faussement inébranlable du capitalisme mondialisé ? Mais quels sont alors les “foyers de persistance” de l’utopie (Abensour) et comment celle-ci se manifeste-t-elle aujourd’hui ?

Laissons de côté le diagnostique.

L’utopie n’est pas une forme d’ignorance rêveuse qui aurait besoin de ces médecins capables de distinguer la réalité de l’imaginaire et séparer la pesanteur matérielle du monde de la légèreté démocratique des mots. Nous ne nous intéresserons pas à cette conception tragique et ædipienne de l’utopie comme le bon lieu rêvé et irréalisable se retournant forcement en violence ou en cauchemar totalitaire. L’utopie est traversée de tensions, de brèches, de dimensions non-totalisables qui ne prennent vie qu’à travers des expérimentations, des ouvertures fragiles, des modes d’inventivité créant de nouveaux possibles – souvent dans des situations épuisées, mornes, contextes de fatigue et de conservatisme. Elle agence des confusions créatives ou hétérogenèses entre des ailleurs, des futurs, des lointains, des passés, et des “ici et maintenant” : des “ici et maintenant” devenant ainsi étalés, tordus et écartés en tant qu’espace-temps multidimensionnels. C’est que l’utopie fait toujours jouer des excès. Elle se configure à travers des expérimentations littéraires, architecturales, sociales, industrielles, cartographiques, corporelles et politiques. Elle s’insère dans des situations et paysages sociaux et politiques pour agencer des “ici et maintenant” qui ne se laisseront pas réduire aux coordonnés et codifications de l’ordre social, entamant des pratiques qui brisent, fracturent, reconfigurent, projettent, reterritorialisent, construisant des “paysages du possible” dissensuels et inventifs.

“Du possible, sinon j’étouffe”. Quelles communautés peuvent se construire dans ces brèches, dans ces horizons ? Quels sont les dispositifs critiques – théoriques et pratiques, collectifs et individuels – de ces “mondes autres” ? Comment se configurent des temporalités et des spatialités excédant et travaillant nos registres consensuels, nos territoires existentiels quotidiens, nos captures sociales ? Comment penser la force de l’utopie, non pas comme une simple soif de l’impossible ou comme une simple ouverture inconditionnelle en face de l’étatique ou du totalitaire ou comme un “messianisme sans messianisme”, mais comme configurations de pratiques individuelles et collectives, constructions de dispositifs critiques, expérimentations corporelles, agencement de communautés polémiques, réinvestissements industriels et économiques, imaginaires cartographiques et littéraires, comme autant de de- et reterritorialisations configurant des “ici et maintenant” étalés sur les futurs, les passés, les ailleurs, sur autant de lieux et de non-lieux qui soient nécessaires pour ouvrir ces possibles dissensuels, inventifs, et peut-être émancipateurs ?

Cette journée d’études se veut un espace de reconceptualisation de l’utopie comme ouverture aux possibles et recherche d’émancipation. Le réinvestissement de cette notion d’utopie se trouve au carrefour de la philosophie politique et de la littérature, toutes deux tentant de dégager des sens inédits de l’utopie. La science-fiction tout comme les utopies “classiques” nous apparaissent être des domaines d’exploration et d’expérimentation riches pour étudier et extrapoler des problématiques propres à notre époque, et ainsi figurer une nouvelle approche du politique. Nous souhaitons faire dialoguer ses différentes approches – littéraires, philosophiques… – pour éclairer ces “lieux du non-lieux” sous un jour nouveau, pour continuer de tracer les lignes de fuite d’une forme de pensée qu’il nous semble nécessaire de réinvestir aujourd’hui.

 

Programme

8h30-9h00
Accueil et présentation

9h00-10h15
Michèle Riot-Sarcey : L’actualité de l’utopie

10h30-13h00
Patrice Vermeren : L’énigme du XIXe siècle
Bruno Meziane : Ligne de fuite : un concept mal choisi pour plaire ?
Etienne Tassin : Le rêve, le désir et le réel, Marx ou Cabet

13h00-14h30 Pause

14h30-17h00
Ruth Kinna : Practising (for) utopia
Yannick Rumpala : Penser les espérances écologiques avec la science-fiction
Patrick Cingolani : La proclamation de la commune : retour sur Henri Lefebvre

 

Voir :

– L‘annonce sur le site du Centre de Sociologie des Pratiques et des Représentations Politiques (CSPRP)
– Le programme de la première journée : http://www.csprp.univ-paris-diderot.fr/lieuxnonlieux/

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Nouvelle publication : “Henri Lefebvre, une pensée devenue monde ?”, coordonné par Patrick Cingolani

Henri Lefebvre une pensée devenue monde2

On a voulu revenir sur l’actualité du sociologue qui le premier s’est intéressé au quotidien et en a montré tout à la fois la richesse cachée et les implications profondes, la dimension aliénée et aliénante et les ressorts pour l’émancipation. Il s’agissait de renouer avec l’attention à la quotidienneté à partir des pratiques et des usages. Jamais époque n’a été aussi assujettie à la rationalité gestionnaire et technique que la nôtre. Alors, la pensée d’Henri Lefebvre nous est apparue monde.

Cette publication fait suite au colloque “Henri Lefebvre, une pensée devenue monde ?” qui s’est tenu à l’Université Paris Ouest, les 27 et 28 septembre 2011.

Informations techniques
Henri Lefebvre, une pensée devenue monde ?
Éditeur : L’Harmattan
Revue : L’homme et la société, n° 185-186
ISBN : 978-2-343-00457-0
avril 2013
312 pages
32 €

EAN Ebook format Pdf : 9782296532717
24 €

 

Sommaire

Serge Jonas (Irène Jonas) 5
Éditorial. La compétitivité contre la Sécurité sociale ? 7

HENRI LEFEBVRE : UNE PENSÉE DEVENUE MONDE ?

Patrick Cingolani
Henri Lefebvre : une pensée devenue monde ? 11

I – Temporalités, quotidienneté, appropriation, différence

Anne Raulin
La vie quotidienne, entre colonisation et émancipation 21

Patrick Cingolani
Aliénations ordinaires et résistances 33

Pierre Lantz
L’espace et le temps quotidiens comme enjeu politique 45

Virginie Milliot
La pensée des possibles au temps des « alternatives infernales » 59

II – Biographie, disséminations, postérités

Ana Fani Alessandri Carlos
Le droit à la ville comme projet de nouvelle société 67

Céline Vaz
« Les Pyrénées séparent et relient la France et l’Espagne » : Henri Lefebvre et la question urbaine espagnole à la fin du franquisme 83

Claire Revol
Le succès de Lefebvre dans les urban studies anglo-saxonnes et les conditions de sa redécouverte en France 105

Stephen A. Mrozowski
Temps, rythme et espace. L’influence d’Henri Lefebvre dans le champ de l’archéologie historique 119

Valérie Foucher-Dufoix et Stéphane Dufoix
Henri Lefebvre et la biographie sociale des idées 133

III – Lefebvre : vie et persistance de la contradiction

Henri Lefebvre
Claude Lévi-Strauss et le nouvel éléatisme (1) 151

Henri Lefebvre
Claude Lévi-Strauss et le nouvel éléatisme (2) 167

 

HORS DOSSIER

François-Xavier Devetter et François Horn
Services à la personne ou renouveau de l’emploi domestique ? 197

Marame Ndour et Bruno Boidin
« L’accès aux biens et services essentiels » : une notion centrale et ambigüe du développement 223

Pierre Lantz
Peuple et démocratie 249

REVUE DES REVUES (Thierry Pouch) 263

COMPTES RENDUS 273

Résumés/Abstracts 293

Tables 301

 

 

Colloque : “Henri Lefebvre : une pensée devenue monde?”, 27 et 28 septembre 2011, Université Paris Ouest

Lefebvre modif

Ce colloque international, à l’initiative des enseignants des départements de sociologie, d’ethnologie et de géographie de l’université Paris Ouest Nanterre La Défense, est organisé dans ces lieux où Henri Lefebvre fut professeur de sociologie. L’objectif de ces journées est double. D’une part, il importe de faire le point sur l’actualité de la pensée de Lefebvre à l’étranger, en particulier dans les pays où ses livres ont fait l’objet de nombreuses traductions : États‐Unis, Royaume Uni, Japon, Corée, Espagne, Brésil, Iran… Là, son oeuvre se trouve utilisée de façon systématique comme cadre de référence théorique et base de réinterprétation critique, et bénéficie de nouvelles mises en perspective biographiques. D’autre part, il s’agit de croiser ces approches avec les travaux contemporains s’inscrivant explicitement ou implicitement dans cette sensibilité intellectuelle en France, où l’oeuvre de Lefebvre semble avoir connu une relative éclipse pendant les dernières décennies. Certains de ces travaux émanent de proches d’Henri Lefebvre, d’autres en portent la trace intellectuelle, témoins d’une influence distante mais persistante.

On sait que Lefebvre a été tour à tour philosophe marxiste, théoricien de l’urbain, sociologue critique de la vie quotidienne, auteur de biographies intellectuelles, traducteur, dramaturge, intellectuel engagé. Différents thèmes, immanents à l’oeuvre de Lefebvre ou traitant de cette oeuvre elle‐même, seront abordés au cours de ce colloque-hommage : le droit à la ville et la justice spatiale ; Lefebvre et la multiplicité des postérités ; la critique de la vie quotidienne et les créativités ordinaires ; la pluralité de l’oeuvre, la biographie et l’engagement du penseur.

Ce colloque a reçu le soutien des écoles doctorales « Economie, Organisations et Société », ainsi que « Milieux, cultures et sociétés du passé et du présent » ; de l’UMR IDHE et de l’UMR LAVUE ; du laboratoire de recherche Sophiapol; de la Maison René‐Ginouvès ; du pôle « Concepts et théories nomades : la ville à l’intersection des disciplines, des temps et des lieux » l’Université Paris Ouest.

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Dates:
Mardi 27 et mercredi 28 septembre 2011, de 9h00 à 18h00

Lieu:
Université Paris Ouest Nanterre La Défense
Bâtiment B, Grand Amphithéâtre (en rez-de-chaussée)
Comment venir ? par le train et le RER
Plan du campus et trajet vers le bâtiment

 

Programme

– Mardi 27 septembre 2011 –
Matinée

9h00‐9h20 : ouverture générale du colloque : Philippe GERVAIS‐LAMBONY
Propos introductifs : Patrick CINGOLANI et Anne RAULIN (UFR SSA)

« Droit à la ville et justice spatiale »
Président de séance : Frédéric DUFAUX

9h20‐9h40 Grégory BUSQUET (sociologue, Université Paris Ouest Nanterre La Défense, Laboratoire Mosaïques, LAVUE)
La sociologie urbaine de Lefebvre, l’utopie et l’idéologie urbaine”

9h40‐10h00 Laurence COSTES (Sociologue, Université d’Evry Val d’Essonne CPN , CRH LAVUE)
“Le Droit à la ville face à l’urbanisation planétaire”

10h00‐10h20 Andy MERRIFIELD (chercheur indépendant, Liverpool)
“Lefebvre and the Right to the City under Planetary Urbanization”

10h20‐10h40h Pause café

10h40‐11h00 Jean-Pierre GARNIER (sociologue, Laboratoire IPRAUS)
“De quel(s) droit(s) parle-t-on? Le droit à la ville de Henri Lefebvre à David Harvey”

11h00‐11h20 Ana-Fani CARLOS (géographe, Université de São Paulo, Brésil)
“Le Droit à la ville et le projet d´une nouvelle société”

11h20‐ 11h40 Lukasz STANEK (architecte, Swiss Federal Institute of Technology (ETH), Zurich)
“Henri Lefebvre et l’espace : Architecture, recherche urbaine, production théorique”

11h40‐12h30 : débats, questions‐réponses

Après-midi
« Lefebvre : multiplicité des postérités »
Présidente de séance : Marie‐Hélène BACQUÉ

14h00‐14h20 Christian SCHMID (géographe, Swiss Federal Institute of Technology (ETH), Zurich)
“Henri Lefebvre et la dialectique tridimensionnelle”

14h20‐14h40 Rémi HESS (sociologue, Université de Paris 8 Saint Denis)
“L’explicite et l’implicite chez Henri Lefebvre. La discrétion et le secret de certaines sources en période dogmatique”

14h40‐15h00 Nasser FAKOUHI (sociologue, Université de Téhéran)
“L’influence lefebvrienne et sa compatibilité avec la production contemporaine : de l’espace sociopolitique à l’urbanité
iranienne”

15h00‐15h30 : Pause Café

15h30‐15h50 Céline VAZ (historienne, Université Paris Ouest Nanterre La Défense, IDHE)
« Les Pyrénées séparent et relient la France et l’Espagne » : Henri Lefebvre et la question urbaine espagnole à la fin du
franquisme.”

15h50‐16h10 Tim SIEBER (anthropologue, Université de Boston, Massachusetts)
“Lefebvre’s Notion of Urban Inhabitance, and its Importance for Contemporary Reconceptualizations of Citizenship and Immigration Policy in the United States.”

16h10 ‐16h30 Sylvain SANGLA (philosophe, lycée Jean Rostand de Villepinte)
“L’Espace, l’État et l’autogestion”

16h30‐17h30 : Débats, questions‐réponses

 

– Mercredi 28 septembre 2011
Matinée

9h15‐9h30 : propos introductifs
Grégory BUSQUET, Virginie MILLIOT (UFR SSA)

« Critique de la vie quotidienne et créativités ordinaires »
Président de séance : Alain CAILLÉ

9h30‐9h50 Patrick CINGOLANI (sociologue, Université Paris Ouest Nanterre La Défense, IDHE)
“Aliénations ordinaires et résistances”

9h50‐10h10 Maïté CLAVEL (sociologue, Université Paris Ouest Nanterre La Défense)
“La critique de la vie quotidienne, fondement d’une réflexion sur la société contemporaine”

10h10‐10h30 Laurent DEVISME (géographe, École nationale supérieure d’architecture de Nantes, LAUA)
“La vie quotidienne comme instrument d’optique, à quelles conditions?”

10h30‐ 10h50 : Pause café

10h50‐11h10 Pierre LANTZ (sociologue, Université de Paris 8 Saint Denis)
“Invention symbolique et symboles ordinaires”

11h10‐11h30 Anne RAULIN (anthropologue, Université Paris Ouest Nanterre La Défense, Sophiapol, LAU-IIAC)
“Moments et styles, oeuvre du quotidien : réappropriations anthropologiques”

11h30‐11h50 Virginie MILLIOT (ethnologue, Université Paris Ouest Nanterre La Défense, LESC)
“Les brèches du quotidien”

11h50‐12h10 Stephen A. MROZOWSKI (archéologue, Université de Boston, Massachusetts):
“Time, Rhythm and Space. The Influence of Henri Lefebvre in Historical Archaeology”

12h10–12h40 : Débats, questions– réponses

Après-midi
« Pluralité de l’oeuvre, biographie et engagement »
Président de séance : François VATIN

14h00‐14h20 Valérie FOUCHER-DUFOIX (sociologue, École nationale supérieure d’architecture de Paris La Villette, LAA, LAVUE) et Stéphane DUFOIX (sociologue, Université Paris Ouest Nanterre La Défense, Sophiapol et membre de l’Institut universitaire de France)
“Henri Lefebvre et la biographie sociale des idées”

14h20‐14h40 Alain FAURE (historien, Université Paris Ouest Nanterre La Défense, IDHE)
“L’usage historien d’une pensée critique sur l’espace”

14h40‐15h00 Anne-Marie FIXOT (géographe, Université de Caen Basse Normandie)
“Du don au rythme et à l’universalité de la triade lefebvrienne “Temps/espace/énergie.”

15h‐15h20 : pause café

15h20‐15h40 Claire REVOL (philosophe, université de Lyon 3) et Hugues LETHIERRY (philosophe, IUFM de Lyon)
“Les concepts lefebvriens, l’exemple de la rythmanalyse”

15h40‐16h00 Michèle JOLÉ (sociologue, université Paris Est, Laboratoire LAVUE)
“Comment devient-on « sociologue de l’urbain » ? La sociologie urbaine à Strasbourg avec Henri Lefebvre”

16h00‐17h00 : Débats, questions‐réponses

17h00‐18h00 : clôture, synthèse collective du colloque par ses organisateurs

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Télécharger le programme détaillé

Télécharger l’affiche du colloque

 

Publication:

Henri Lefebvre une pensée devenue monde2

Les contributions à ce colloque sont publiées dans Henri Lefebvre, une pensée devenue monde ?, in L’homme et la société, n° 185-186, avril 2013