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Nouvelle parution : Le Tableau politique de la France de l’Ouest d’André Siegfried. 100 ans après. Héritages et postérités, par M. Bussi, Ch. Le Digol et Ch. Voilliot (dir.)

Publications, , , ,

Publié en 1913, le Tableau politique de la France de l’Ouest d’André Siegfried s’est imposé comme un ouvrage fondateur de la sociologie électorale, de géographie électorale, et plus globalement de l’étude de l’« opinion politique ». La figure elle-même d’André Siegfried est apparue comme majeure à la fois en science politique et en géographie. Cette célébration du centenaire du tableau d’André Siegfried fut l’occasion d’un bilan, à la fois de l’évolution politique de l’ouest français depuis 1913 (en particulier la spectaculaire mutation à gauche de la Bretagne, le maintien d’une tradition modérée face aux extrêmes, l’évolution de l’influence de la religion, la transformation des opinions urbaines), mais également de la postérité d’André Siegfried face aux débats idéologiques et méthodologiques traversant les sciences électorales. Cet ouvrage, issu d’un colloque tenu à Cerisy-la-salle en juin 2013, rassemble les contributions de politistes, géographes, sociologues, historiens, français et étrangers, dressant à la fois un portrait inédit de l’héritage de Siegfried et de son modèle explicatif, une mise en perspective historique et géographique de l’évolution des lieux siegfriediens emblématiques (canton de Talmont, vallée du Layon…), pour aboutir in fine à une discussion renouvelée sur les modèles explicatifs des opinions politiques spatialisées.
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Tables des matières

Introduction
Michel Bussi, Christophe Le Digol et Christophe Voilliot

 

Première partie
Siegfried, du portrait au tableau
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Livre I – Genèse et postérités

Chapitre 1 – André-Louis Sanguin
Entre contexte personnel et contexte professionnel : André Siegfried et le tableau, une perspective biographique

Chapitre 2 – Alain Garrigou
André Siegfried dans les Basses Alpes : “Des leçons d’humanité à 1 000 francs le cachet”

Chapitre 3 – Herman van der Wusten et Virginie Mamadouh
Siegfried et les études électorales au-delà de l’hexagone

Chapitre 4 – Mathilde Sempé
Retour sur la construction de la figure fondatrice d’André Siegfried : Hommages et commémorations

Chapitre 5 – Christophe Voilliot
AS/LC : notes pour un portrait en majesté
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Livre II – Siegfried et la science électorale

Chapitre 6 – Michel Bussi
L’Ouest politique, 75 ans puis 100 après

Chapitre 7 – Nathalie Dompnier
Les paradoxes de la liberté du vote. La marginalisation d’un facteur explicatif central du Tableau politique</>

Chapitre 8 – Christophe Le Digol
“Même l’enfer à ses lois”, André Siegfried, la politique et son Tableau

Chapitre 9 – Pascal Buléon
La tentative de Siegfried et sa faille épistémologique, tempérament et âme du peuple

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Livre III – Retour aux sources
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Deuxième partie
L’Ouest 100 ans après le Tableau Politique
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Chapitre 10 – Jean Renard
Le canton de Talmont au long d’un siècle (1913 – 2013)

Chapitre 11 – Michel Bussi
Les configurations électorales intra-urbaines dans les villes de l’Ouest : des traits communs à des systèmes explicatifs

Chapitre 12 – Jean Rivière
Comprendre les configurations électorales internes aux villes de l’Ouest

Chapitre 13 – Jérôme Prugneau et Emmanuel Bioteau
Une “frontière de l’Ouest intérieur”. Cent ans après Siegfried, retour sur le Layon

Chapitre 14 – Claude Dargent
Le facteur religieux du vote du Tableau politique à aujourd’hui : Permanences, mutations et problèmes de méthode

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Livre IV – Un nouvel Ouest ?

Chapitre 15 – Jacques Le Bohec
“Plus on me connait, plus on m’aime”. Jean-Marie Le Pen à Auray en 1983

Chapitre 16 – François Prigent
En haut à gauche ? Les évolutions géopolitiques de la Bretagne sous la Vè République

Chapitre 17 – Danielle Rapetti
Tableau politique et métamorphoses sociales des territoires dans la région nantaise
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Conclusion et ouverture
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Chapitre 18 – Giles Van Hamme, Christian Vandermotten et Pablo Medina Lockhart
Permanences des alignements électoraux régionaux en Europe : Quelques clés explicatives

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Informations techniques :
Le Tableau politique de la France de l’Ouest d’André Siegfried. 100 ans après. Héritages et postérités, par Michel Bussi, Christophe Le Digol et Christophe Voilliot (dir.)
Presses Universitaires de Rennes (PUR)
Collection : Géographie Sociale
Publié en 2016
350 pages
ISBN : 978-2-7535-4902-9
Prix : 24 €
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Retrouvez la présentation de l’ouvrage sur le site de l’éditeur.

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Nouvelle parution : La grande soif de l’État. Michel Foucault avec les sciences sociales, par Arnault Skornicki

Publications,
soif de l'état

Michel Foucault n’est pas réputé être un théoricien de l’État, mais un penseur du pouvoir partout où il se trouve (dans l’école, la prison, la caserne, l’usine, l’hôpital). Et pourtant, il apparaît qu’il s’était lancé dans une grande généalogie de l’État moderne. Cet ouvrage se propose de dissiper ce paradoxe en démontrant deux choses.

Oui, il existe bel et bien une théorie foucaldienne de l’État: elle n’est ni systématique ni achevée, mais on peut la reconstituer tant à partir de la fabuleuse richesse des textes de Foucault qu’en le faisant dialoguer avec de grandes entreprises voisines, venues de la philosophie et des sciences sociales: le marxisme, Weber, Elias et Bourdieu, entre autres.

Oui, la généalogie est compatible avec la sociologie. Les concepts de biopolitique, discipline, pastorale, gouvernementalité ne sont pas autre chose que des outils pour saisir l’étatisation des rapports de pouvoir, c’est-à-dire les processus de monopolisation politique qui, du Moyen Âge à nos jours, sont au principe de nos prétendus Léviathans en Europe. L’État ? Non pas le plus froid de tous les monstres froids, ni seulement un grand appareil répressif, mais l’effet et l’opérateur de gouvernementalités multiples, de rationalités hétérogènes, de dispositifs variés.

Ceci n’est pas un nouveau livre sur Foucault. C’est un livre sur l’État et la possibilité toujours vivante d’en faire une théorie, retrempée dans l’eau acide de la généalogie.
Arnault Skornicki est maître de conférences en science politique à l’Université Paris-Ouest Nanterre La Défense et membre de l’ISP. Il est l’auteur de deux livres : L’Économiste, la cour et la patrie. L’économie politique dans la France des Lumières (2011) et, avec Jérôme Tournadre, La nouvelle histoire des idées politiques (2015).
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Sommaire

Introduction. Foucault, l’improbable théoricien de l’État

Chapitre I. La généalogie est-elle une sociologie comme une autre?

Chapitre II. Foucault et la sociogenèse des monopoles

Chapitre III. Mystères et revers de l’ordre juridique

Chapitre IV. Le Roi et le Berger

Chapitre V. De la biopolitique considérée comme bureaucratie

Conclusion. L’horizon antipastoral et la politique de l’émancipation

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Informations techniques :
La grande soif de l’État. Michel Foucault avec les sciences sociales, par Arnault Skornicki
Maison d’éditions : Les Prairies Ordinaires
288 pages
20 €
ISBN 978-2-35096-116-3
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Nouvelle publication : At the Heart of the State. The Moral World of Institutions, par Didier Fassin (dir.)

Publications

9780745335599

The state is often regarded as an abstract and neutral bureaucratic entity. Against this common sense idea, At the Heart of the State argues that it is also a concrete and situated reality, embodied in the work of its agents and inscribed in the issues of its time.

The result of a five-year investigation conducted by ten scholars, this book describes and analyses the police, the court system, the prison apparatus, the social services, and mental health facilities in France. Combining genealogy and ethnography, its authors show that these state institutions do not simply implement laws, rules and procedures: they mobilise values and affects, judgements and emotions. In other words, they reflect the morality of the state.

Of immense interest to both social scientists and political theorists, this work will make an important contribution to the ever expanding literature on the contemporary state.

Didier Fassin est directeur d’études à l’EHESS (laboratoire IRIS). Il mène des recherches sur les enjeux sociaux, politiques et moraux dans les sociétés contemporaines.
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Table des matières.

Preface, by Didier Fassin
Introduction: Governing Precariousness, by Didier Fassin
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First Part: JUDGING

1 The Right to Punish: Assessing Sentences in Immediate Appearance Trials,
by Chowra Makaremi

2 Justice for Immigrants: The Work of Magistrates in Deportation Proceedings,
by Nicolas Fischer

3 In Search of Truth: How Asylum Applications Are Adjudicated,
by Carolina Kobelinsky

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Second Part: REPRESSING

4 Maintaining Order: The Moral Justifications for Police Practices,
by Didier Fassin

5 Sanctioning behind Bars: The Humanization of Retribution in Prison,
by Fabrice Fernandez

6 Assisting or Controlling? When Social Workers Become Probation Officers,
by Yasmine Bouagga

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Third Part: SUPPORTING

7 Discipline and Educate: Contradictions within the Juvenile Justice System,
by Sébastien Roux

8 The Listening to Suffering: Dealing with Mental Fragility in a Home for Adolescents,
by Isabelle Coutant and Jean-Sébastien Eideliman

9 The Profiling of Job Seekers: Counseling Youths at an Employment Center,
by Sarah Mazouz

Conclusion: Raisons d’État, by Didier Fassin

Glossary

Notes

Bibliography

Index

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Informations techiques :
At the Heart of the State. The Moral World of Institutions, par Didier Fassin (dir.).
Pluto Press
ISBN (version papier): 9780745335599
Publié en juillet 2015
312 p.

 

Acheter l’ouvrage sur le site The University of Chicago Press Books

 

Nouvelle publication : Thomas Boccon-Gibod, “Autorité et démocratie. L’exercice du pouvoir dans les sociétés modernes”, préface d’Étienne Balibar

Actualités du Sophiapol, Publications Sophiapol, , , ,

thomas boccon

Les rapports de la démocratie et de l’autorité suscitent généralement la perplexité, sinon l’inquiétude. Depuis les Révolutions modernes, nous sommes en effet accoutumés à ne concevoir la liberté que sous la forme de la résistance à l’oppression, et la notion d’autorité constitue dès lors un véritable angle mort de la pensée politique. Mais si l’on inscrit la liberté individuelle dans son contexte social, on peut comprendre la façon dont elle acquiert concrètement valeur et signification. La dynamique de l’autorité peut alors se laisser saisir dans son fonctionnement impersonnel et démocratique : celui d’une augmentation de chacun par tous. Par contrecoup, ce sont toutes les catégories politiques de la modernité qui sont à repenser, et en particulier, les notions de volonté individuelle, de nature humaine, d’État et d’institution. Confrontés aux modalités concrètes de leur exercice, les fondements allégués des sociétés occidentales peuvent ainsi être passés au crible des principes démocratiques de l’autorité : c’est alors de l’intérieur même de l’exercice du pouvoir, dans la manière dont il se trouve structuré et mis en œuvre par les institutions gouvernementales, que l’on peut comprendre l’organisation de la vie commune, et distinguer de nouveaux chemins pour la liberté.

L’auteur :
Thomas Boccon-Gibod est docteur en philosophie (thèse dirigée par Robert Damien, Paris Ouest, Sophiapol, 2011), chercheur associé au laboratoire Sophiapol, lauréat du Prix Richelieu en lettres et sciences humaines de la Chancelleriedes Universités de Paris (2012) et du Prix de l’Institut Universitaire Varenne, catégorie Philosophie politique (2014).

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SOMMAIRE

Préface d’Etienne Balibar
Introduction : Vérité et autorité

Première partie. Science et politique. Les usages modernes de la vérité
Chapitre 1. Connaître l’action. L’objectivité scientifique en sciences humaines et sociales
Chapitre 2. Juger de la science. La rationalité objective en sciences naturelles et en sciences humaines
Chapitre 3. Analytique des rapports de pouvoir

Deuxième partie : Les fondements modernes de l’autorité politique
Titre I. Le fondement rationnel de l’État : l’idée de nature humaine
Chapitre 4. Le concept d’État et la dimension politique de l’anthropologie
Chapitre 5. Analytique de l’institution
Titre II. Le fondement légal de l’État : la volonté individuelle
Chapitre 6. La théorie de la représentation démocratique
Chapitre 7. Analytique de la décision publique

Troisième partie : Les modalités du gouvernement contemporain. Esquisse d’une généalogie des institutions gouvernementales
Chapitre 8. État et société
Chapitre 9. L’État social. Les médiations collectives de la liberté
Chapitre 10. L’État régulateur. L’assomption individuelle de la modernité

Conclusion : Autorité et liberté

Bibliographie
Index des principaux auteurs cités
Table des matières
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Informations techniques :
Autorité et démocratie. L’exercice du pouvoir dans les sociétés modernes, par Thomas Boccon-Gibod
éditions LGDJ
548 pages
Parution : décembre 2014
ISBN : 978-2-37032-036-0

Accès Librairie lgdj

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Journée “Robert Damien, du lecteur à l’électeur. Bibliothèque, démocratie, autorité”, 12 novembre 2014, BNF

Actualités du Sophiapol, Evénements, Evénements Sophiapol, , , , , ,

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La Bibliothèque nationale de France consacre une journée d’étude à la pensée de Robert Damien, philosophe dont l’esprit vif et généreux s’attache, sans jargon et sans facilité, à mettre au jour les logiques de la politique et des sciences humaines et sociales, à travers des objets faussement familiers comme la bibliothèque, le conseil et l’expertise.

Robert Damien est professeur émérite à l’Université Paris Ouest, laboratoire Sophiapol. Dernier ouvrage paru : Éloge de l’autorité, Armand Colin, 2013.

Date :
Mercredi 12 novembre 2014, 9h00-19h00.

Lieu :
BNF
François-Mitterrand – Salle 70
Quai François-Mauriac – Paris 13e
Adresse et transports – site François-Mitterrand

Programme

 

Matin

9h Ouverture : Régis Debray et Denis Bruckmann
Président de séance : Régis Debray

9h30 La lecture, c’est les yeux ouverts du rêve
Baldine Saint-Girons, professeur à l’Université Paris Ouest Nanterre La Défense

10h Bibliothèque et théorie des classifications
Daniel Parrochia, professeur émérite à l’Université de Lyon

10h30 À la recherche du référent perdu
Pierre Chédeville, analyste financier

11h Le testament bibliothécaire
Paul Mathias, doyen de l ‘inspection généra l e de philosophie

11h45 « Bibliothèque et révolution : de l’imprimerie au numérique »
Table ronde modérée par Michel Melot, conservateur.
Avec la participation d’Anne-Marie Bertrand, conservateur, directrice de I’Enssib, Louise Merzeau, maître de conférences à l’Université Paris Ouest Nanterre La Défense ; Paul Mathias

12h30 Débat avec le public

 

 Après-midi

Président de séance : Michel Melot

14h30 Autorité et révision : la participation aux différentes phases de l’action politique
Pierre Livet, professeur émérite à l’Université d’ Aix-Marseille

15h Le chef démocratique
Frédéric Brahami, professeur à l’Université de Franche-Comté

15h30 L’art de conseiller
Pierre-Yves Quiviger, professeur à l ‘Université de Nice Sophia­ Antipolis

16h Robert Damien : essai transformé
Robert Dumas, agrégé de philosophie

16h45 « L’autorité : métamorphoses et périls en démocratie »
Table ronde modérée par Thomas Boccon-Gibod, Université Paris­ Ouest Nanterre La Défense.
Avec la participation de Frédéric Brahami ; Pierre Livet ; Pierre-Yves Quiviger.

17h30 Intervention de clôture : Robert Damien

18h  Débat avec le public

 

Informations complémentaires :
http://www.bnf.fr/fr/evenements_et_culture/auditoriums/f.robert_damien.html?seance=1223917770244

 

Journée “L’État postcolonial”, 6 décembre 2013, Université Paris 7

Evénements, ,

 

2e journée sur l’État organisée par le CSPRP (Centre de sociologie des pratiques et représentations politiques, EA 2376).

 

Date :
Vendredi 6 décembre 2013, 9h-17h

Lieu :
Université Paris 7 Diderot
Bâtiment Olympe de Gouges, salle 871
Comment venir ?

Organisateurs et contacts :
Sonia Dayan-Herzbrun : dayan@univ-paris-diderot.fr
Étienne Tassin : etienne.tassin@univ-paris-diderot.fr

 

Programme

9h00 Accueil

9h15 Étienne Tassin
Présentation du cycle des journées d’étude sur l’État

9h30 Sonia Dayan-Herzbrun
La question de l’État sous l’angle colonial

10h Laënnec Hurbon (sociologue, directeur de recherche honoraire au CNRS, et professeur à l’Université Quisqueya (Haïti) et à l’Université d’Etat)
L’État postcolonial : Haiti au XIXe siècle

11h Max-Jean Zins (directeur de recherche CNRS-CERI, directeur du programme Inde/Pays d’Asie du Sud à la FMSH)
Colonialité et construction nationale : le cas de l’Inde post-coloniale

Déjeuner

14h Abdellali Hajjat (maître de conférences en science politique à l’université Paris Ouest Nanterre, membre de l’Institut des sciences sociales du politique (Paris-Ouest/ENS Cachan)
Assimilation et nationalité dans l’État français colonial et post-colonial

15h Moustapha Diop (Anthropologue-Juriste, Maître de conférences des Universités de Guinée, chercheur associé au Centre d’études des mondes africains (CEMAF,Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne)
L’État Post-Colonial et la violence ethnique dans la construction de l’État. Le cas de la Guinée »

16h Hourya Bentouhami (maitre de conférence en philosophie à l’université Toulouse Le Mirail) et Guillaume Sibertin-Blanc (maître de conférence à l’Université Toulouse II-Le Mirail, membre du CIEPFC, ENS Ulm)
Racial States : retour sur la production raciale des États

 

– Retrouvez cette annonce sur le site du CSPRP
– Voir la présentation de la 1ère Journée sur l’État (17 mai 2013) et télécharger les communications

 

Appel à contributions, Session d’études doctorales, “L’Etat dans le monde musulman”, 18-22 mars 2013, Tunisie, IISMM

Appel à contribution, ,

L’EHESS et l’Institut d’Etudes de l’Islam et des sociétés du Monde Musulman propose un appel à contributions à la session doctorale “L’Etat dans le monde musulman” qui se déroulera à Hammamet en Tunisie le 18-22 mars 2013.

En effet, il est encore assez commun d’entendre que l’Islam traditionnel a ignoré l’État véritable – dont l’élaboration resterait donc l’exclusif privilège de l’Europe à partir de la fin du Moyen Age. Il est tout aussi courant d’assigner à toute mobilisation politique musulmane l’objectif prétendument univoque de création d’un Etat islamique. Qu’il s’agisse, dans le premier cas, du dernier avatar du ‘despotisme oriental’ identifié par les philosophes des Lumières ou, dans le second cas, de l’étonnant succès auprès des observateurs occidentaux, de l’antienne islamiste présentant l’islam comme « religion et État » (din wa dawla), ces conceptions essentialisées et déshistoricisées ne disent rien de la richesse de l’histoire politique du monde musulman. Pourtant, depuis la première communauté de Médine jusqu’aux  hésitations institutionnelles des démocraties nées des printemps arabes, la variété et la complexité des expériences de gouvernement font  de lÉtat en terre d’Islam un lieu d’interrogations et de comparaisons particulièrement fécond. C’est ce que veut proposer cette école  doctorale au travers de trois grands thèmes:

– les contours de l’État dans le monde musulman,
– la légitimité de l’État,
– les aspects sociologiques et anthropologiques de cet État en terre d’Islam.

Déroulement de la session :

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Appel à communications: colloque “Cosmopolitismes, espaces publics et reconnaissances”, Paris Ouest, Nanterre, 22 et 23 novembre 2012

Appel à contribution, Evénements Sophiapol, , , , , , ,

 

Gilles VERPRAET (laboratoire SOPHIAPOL, équipe LASCO) organise un colloque à propos des débats contemporains sur les cosmopolitismes et sur leur portée pratique dans la ville et dans la société. Dans chaque ville et dans chaque État peuvent être précisés les arguments concrets et les arguments urbains du cosmopolitisme (politique, territorial, espace public), les contributions historiques des établissements résidentiels du cosmopolitisme.

Dates:
Colloque : 22 et 23  novembre 2012
Date limite de renvoi des propositions: 30 septembre 2012 à l’adresse email gilles.vv@orange.fr ainsi qu’à  Verp@ehess.fr.
La réponse sera donnée le 10 octobre 2012.

Lieu:
Université Paris Ouest Nanterre La Défense

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