La mondialisation de fait, économique et informationnelle, ne suffit pas à faire un monde, a fortiori un monde humanisé, civilisé, respectueux de la multitude des habitats et des cultures. Sans en minorer l’importance, l’émergence d’un sentiment cosmopolite en divers lieux de la planète peine à contenir les effets sociaux et écologiques de l’ouverture internationale. Les institutions politiques et juridiques semblent en retard sur les flux économiques et les mouvements démocratiques qui fleurissent en divers points du monde, et prennent encore souvent la forme d’une aspiration étatique nationale, très rarement d’une coopération traversant ou déplaçant les frontières.
Que pensons-nous aujourd’hui sous le nom de cosmopolitisme ? En quel sens est-ce, ou non, une fin politique et comment agir au nom d’une telle fin ?
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Sommaire n° 128 – 1er trimestre 2012
Éditorial à lire (PDF)
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Naturalismes d’aujourd’hui
La démocratie cosmopolitique. Acteurs et méthodes
Daniele Archibugi et David Held à lire (PDF)
Marc Aurèle et la politique
Valéry Laurand
La sociologie historique de Norbert Elias
Florence Delmotte
Le « soi cosmopolite ». Cosmopolitisme et conscience de soi chez Simmel et Mead
Gérôme Truc
La raison du cosmopolitisme
Michaël Foessel
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Études
Lisibilité du monde et mondanéité de la lecture (à partir de Blumenberg)
Antoine Grandjean
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Les introuvables des cahiers
Patriotisme et cosmopolitisme
Martha Nussbaum
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Situations
Corbin, Hadot, Foucault. Mise en dialogue de Qu’est-ce que la philosophie islamique ? de Christian Jambet
Julien Cavagnis
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Informations techniques :
Revue Cahiers philosophiques (4 numéros par an)
ISSN : 0241-2799
Rédacteur en chef : Nathalie Chouchan
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