Tous les articles par Claire Vincent-Mory

VIIIe colloque international EchFrancia : appel à communication 2014

L’association des étudiants et jeunes chercheurs Chiliens en France organise en novembre 2014 son VIIIe colloque international EchFrancia à l’Université Paris Descartes. Ce colloque s’intitule : “Réalité et perspectives de jeunes chercheurs, nouvelles frontières d’investigation en sciences humaines et sociales.”

Les propositions de communication devront être envoyées au plus tard le 16 mai 2014.

 

Appel à communication :

La recherche en sciences humaines et sociales a connu durant ces dernières années un véritable essor qui va de pair avec différents phénomènes liés à la globalisation : par exemple l’expansion de régimes démocratiques, les droits humains comme acquis juridique, les alliances économiques entre divers pays, le développement de nouvelles technologies de l’information, la dégradation environnementale, les discussions autour de l’égalité des sexes, etc. Tous ces facteurs ont permis de renouveler les perspectives d’analyse en sciences humaines et sociales (Puga, 2009). Cette évolution peut se résumer en trois grandes idées :

Tout d’abord, on voit apparaître de nouveaux thèmes de recherche grâce à la prolifération de travaux interdisciplinaires et transdisciplinaires qui s’accaparent d’outils empiriques, conceptuels et théoriques divers, et de méthodologies moins « traditionnelles » et qui étaient autrefois propres à chaque discipline (González, 2012).

 Ensuite, l’importance que prend la coopération internationale dans la recherche et entre différentes institutions, se traduit par l’émergence de programmes de master, doctorat et post-doctorat favorisant la mobilité internationale (CAMPUS FRANCE, 2010 ; Pinto, 2014 ; Torres, 2011). Ce phénomène encourage le développement de nouvelles infrastructures universitaires pour l’activité scientifique, renforce les transferts de nouveaux savoirs, amène une nouvelle dynamique et coopération scientifique, et créée des systèmes novateurs (Freeman, 1994; Lunvall, 1992 ; Nelson, 1993).

 Finalement, nous avons constaté au travers de nos derniers échanges avec les jeunes doctorants chiliens, que cette mutation se traduit également par l’augmentation de projets de recherches axés sur des problématiques sociétales, et de ce fait soutenues par des programmes gouvernementaux qui veulent encourager le développement de secteurs prioritaires (Conicyt, 2008). Cependant, cette évolution se présenterait de manière irrégulière et inégale suivant les pays, principalement en raison du contexte économique et social et des politiques publiques de chaque gouvernement focalisées prioritairement sur le développement social, économique et éducatif de leur pays (Kaplan, 1989).

Dans ce contexte assez complexe, ce colloque se donne pour mission d’offrir un espace de réflexion sur la recherche en sciences humaines et sociales en tant que pratique, aussi bien sociale que professionnelle. Dans cette perspective, nous souhaitons mettre en avant deux grandes réalités auxquelles doivent faire face les jeunes chercheurs en sciences humaines et sociales. Les thématiques abordées se focaliseront essentiellement sur les nouvelles frontières de recherche qui se dessinent en sciences humaines et sociales, et sur l’apport et l’utilité de ces pratiques dans le parcours socioprofessionnel des doctorants latino-américains et français.

 

 I-AXES THÉMATIQUES PROPOSÉS

 1. La Recherche en sciences humaines et sociales : nouvelles frontières et nouveaux objets.

 Les doctorants se trouvent dans un premier temps aux prises avec la logique du développement interne de leur champ disciplinaire et des problématiques qui s’y rapportent. Ils sont souvent amenés par la suite à délimiter clairement les nouvelles frontières qui peuvent surgir de leur champ d’étude et créer de nouveaux espaces ou systèmes novateurs. Dans ce cadre, les doctorants se préparent à produire et à développer de nouveaux savoirs dans un contexte social, économique, juridique et institutionnel bien concret, souvent mouvant, et avec pour finalité de mettre ce savoir au service des nécessités et des attentes de la société.

 Problématiques abordées

 – Quelles sont les nouvelles formes du travail transdiciplinaire et interdisciplinaire en sciences humaines et sociales ?
– Quels outils empiriques, modèles conceptuels, marques théoriques et méthodologiques sont le le plus souvent utilisés ?
– Quels sont les nouveaux champs disciplinaires en sciences humaines et sociales, et les nouvelles frontières d’investigation ?
– Quelles sont les limites et les perspectives des investigations proposées ?
– Quelle application et/ou quel impact social ont ces recherches ?
– De quelle manière les conclusions empiriques des recherches se retrouvent dans la construction des politiques publiques ?

2. Le contexte socio-professionnel et les applications de la recherche

 Nous chercherons ici à comprendre l’interaction sociale du chercheur comme individu immergé dans le monde du travail, ses perspectives professionnelles et sa formation. En ce sens, nous aborderons l’activité scientifique comme une profession. Cette activité est généralement collective, se fait en équipes, et la production scientifique qui en ressort se diffuse à travers différents groupes de recherche pour son application et développement successif.

Problématiques abordées :
– Quelle réalité socio-professionnelle pour le jeune chercheur en sciences humaines et sociales ?
– Quel(s) types(s) de collaboration ou de coopération existe(nt)-il(s) entre les jeunes chercheurs et les institutions dans lesquelles ils réalisent leurs recherches ?
– Quelles sont, concrètement, les perspectives des jeunes chercheurs en sciences humaines et sociales ?
– Quelle continuité et quelle formation ? Quelles sont les politiques d’insertion pour les jeunes chercheurs à la fin de leur thèse ?
– Comment se font les connexions avec les réseaux de connaissance ? Quels sont les acteurs sociaux de ces réseaux ?

 Le VIIIe Colloque EchFrancia aura lieu à Paris, dans les locaux de l’Université Paris-Descartes durant le mois de novembre 2014. Ultérieurement, et comme activité annexe du Colloque, une publication électronique de Coloquios EchFrancia sera disponible, soutenue par CONICYT Chile. Il s’agira d’une publication à caractère officiel dans laquelle apparaîtront les communications qui seront présentées lors ce VIIIe Colloque EchFrancia.

 

II- DISCIPLINES EN SCIENCES HUMAINES ET SOCIALES

Ce VIIIe Colloque International EchFrancia souhaite avoir une dimension multidisciplinaire, et de ce fait les communications de toute discipline en sciences humaines et sociales qui présentent un caractère original, et qui sont issues de travaux réalisés dans le cadre de recherches doctorales, seront évaluées avec le plus grand intérêt.

 

III- INSTRUCTIONS POUR L’ENVOI DES PROPOSITIONS DE COMMUNICATION :
Les propositions de communication devront être envoyées au plus tard le 16 mai 2014 à l’adresse suivante : echfrancia@gmail.com, en mettant en objet votre Nom et Prénom, suivi de Propuesta EchFrancia 2014. Les propositions doivent avoir la forme d’un résumé anonyme au format .DOC de 400 mots maximum (sans la bibliographie), en police Time New Roman, taille 12, avec une marge de 2,5 de chaque côté.

Dans l’en-tête du résumé, merci de préciser le titre de la communication, quatre mots-clés, un maximum de dix références bibliographiques et de ne pas mentionner votre nom et prénom afin de garder l’anonymat. Le résumé sera écrit à la fois en français et en espagnol (obligatoire).

Dans le corps du message électronique, merci d’indiquer vos noms et prénoms, votre courrier électronique,  le titre de la communication, votre affiliation universitaire, votre discipline.

 

 IV- SÉLECTION DES COMMUNICATIONS

Les résumés seront soumis à évaluation par un Comité Scientifique formé d’enseignants-chercheurs de diverses universités et laboratoires de recherche en France, au Chili et dans d’autres pays. Ce comité évaluera la pertinence des propositions suivant la thématique du colloque.

Les communications retenues seront publiées fin août 2014 sur le site internet de l’association http://echfrancia.wordpress.com/. Par ailleurs, les communicants sélectionnés recevront un mail de la part de l’équipe d’organisation pour les informer des démarches à suivre.

Pour plus d’informations, merci de vous adresser à : echfrancia@gmail.com

 

V-COMITÉ D’ORGANISATION 2014

Jessica AYALA, Université Paris Descartes, Sorbonne Paris 5
Cristobal FARRIOL, Université Paris Ouest, Nanterre
Carine LEMOUNEAU, Université Panthéon-Sorbonne, Paris 1
Rodrigo PAILLACAR, Université Cergy Pontoise
Natalia PINO, Université Paris Descartes, Sorbonne Paris 5
Rodrigo TORRES, Université Panthéon-Sorbonne, Paris 1

 

RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUES

CAMPUS FRANCE (2010), « La mobilité des étudiants de l’Amérique latine ». Les notes de Campusfrance, n° 26.
CONICYT (2008), Conceptos basicos de ciencia, tecnologia e innovacion. Santiago, Departamento de estudios y planificación.
Luengo González, E. (2012), “Una Propuesta conceptual. La transdisciplina y sus desafíos a la universidad”, Revista Complexus, n° 2, Agosto 2012.
Kaplan, M. (1989), “La investigación en ciencias humanas y sociales en la universidad latinoamericana”, Revista derecho comparado, n° 65, pp. 449-496.
Nelson, R. (1993), National Innovation Systems. London: Oxforf University Press.
Pinto, C. (2014), “Estudiar un postgrado en el extranjero: ¿una migración previsible?”, Rev. Sociedad & Equidad, nº 6, Enero de 2014, pp. 214-236.
Puga, C. (2009), “Ciencias Sociales. Un nuevo momento”, Revista Mexicana de Sociología, 71 numero especial, Diciembre de 2009, pp. 105-131 México, D.F. ISSN: 0188-2503/09/071-especial-04
Torres, R. (2011), “Grupos de estudio y redes de conocimiento: hacia un espacio multidisciplinario para investigadores jóvenes”, Actas Coloquios EchFrancia, n° 4, pp. 27-32.

Retrouvez cet appel à communication sur le site EchFrancia.

Séminaire “Frontières, espaces, identités” : 6ème séance, 14 mai 2014, Paris Ouest

Bandeau_web_frontieres2

La prochaine séance du séminaire “Frontières, espaces, identités” accueillera Christian Lazzeri, Professeur de philosophie à l’Université Paris Ouest Nanterre La Défense. Son intervention s’intitule “Identité et appartenance sociale”.

Présentation de la communication :

Lorsque des philosophes ou des théoriciens des sciences sociales parlent d’appartenance, il s’agit en général pour eux de se demander si la propriété qui définit l’appartenance d’un individu à une classe que tous les membres possèdent engendre un rapport social particulier entre l’individu et le groupe considéré. De quelle nature est ce rapport ? La possession d’une propriété commune à l’individu et au groupe social entraîne-t-elle une intégration sociale du premier au second ? Définit-elle la base d’un rapport d’allégeance de l’individu au groupe social ? Facilite-t-elle les processus d’intercompréhension et de contagion émotionnelle des membres du groupe ? Réduit-elle l’incertitude en matière d’attentes croisées concernant le comportement des membres du groupe comme contrepartie du degré de confiance qu’ils partagent ? Engendre-t-elle des rapports de solidarité entre les membres du groupe ? Le concept d’identité collective semble permettre de répondre positivement à l’ensemble de ces questions et cet article tente d’en fournir la preuve en examinant les tentatives théoriques qui visent à éliminer ce concept en sciences sociales en lui substituant des concepts tels que l’identification, la solidarité et l’utilité, substitution opérée par nombre de théories du choix rationnel qui vont de la sociologie à l’économie. Leur évaluation critique établit négativement la difficulté de se défaire de ce concept pour rendre compte des relations d’appartenance.

 

Date :
mercredi 14 mai 2014, 14h – 16h

Lieu :
Université Paris Ouest Nanterre La Défense
Salle T237
Comment venir ? par le train et le RER
Plan du campus de Paris Ouest Nanterre La Défense

Organisation :
Stéphane DufoixChristian Lazzeri et  Anne Raulin (Université Paris Ouest, Sophiapol)

 

Retrouvez la présentation et le programme du séminaire 2014 “Frontières, espaces, identités”.

Séminaire : “Frontières, espaces, identités”, 5e séance, 9 avril 2014, Paris Ouest

La prochaine séance du séminaire “Frontières, espaces, identités” accueillera Speranta Dumitru, maître de conférence en sciences politiques et titulaire de la chaire d’excellence Sciences-Politiques-Ethique sociale du CERSES, à l’Université de Paris Descartes. Elle interviendra sur le thème ” Frontières internes et externes : du contrat social comme volonté politique d’handicaper “.

Présentation de la communication :

Depuis les années 1970, le modèle social du handicap montre de quelle manière « c’est la société qui handicape les personnes physiquement diminuées » (UPIAS, 1976). Loin d’être une infortune individuelle, l’incapacité est socialement et physiquement construite par des trottoirs, des escaliers, des moyens de transport, des logements et des lieux de travail inadéquats. Construites avec des fonds publics, ces nombreuses barrières urbaines diminuent l’accès aux opportunités de certaines personnes, quand elles ne les excluent et les ségrégue définitivement.
Cette communication compare les frontières nationales aux barrières urbaines. Ces frontières externes et internes peuvent être analysées comme des dispositifs étatiques et sociétaux qui, explicitement ou implicitement, visent à réduire la mobilité humaine. On comparera la façon dont elles sont justifiées et les inégalités qu’elles créent. On évaluera la distance entre ces inégalités et ce qu’exigerait un principe d’égale mobilité.

 

Date :
mercredi 9 avril 2014, 14h – 16h

Lieu :
Université Paris Ouest Nanterre La Défense
Salle T237
Comment venir ? par le train et le RER
Plan du campus de Paris Ouest Nanterre La Défense

Organisation :
Stéphane DufoixChristian Lazzeri et  Anne Raulin (Université Paris Ouest, Sophiapol)

 

Retrouvez la présentation et le programme du séminaire 2014 “Frontières, espaces, identités”.

Séminaire “Frontières et mouvements de la ville”, 20 mars 2014, EHESS

Le 20 mars se tiendra une nouvelle séance du séminaire “Frontières et mouvements de la ville. Ecritures, descriptions et transformations“, organisé par Michel Agier (EHESS), Alessia De Biase (École Nationale Supérieure d’Architecture de Paris La Villette), Franck Mermier (CNRS) et Anne Raulin (Université Paris Ouest, Nanterre).

Cette séance intitulée “Révéler la ville : nouveaux modes ethnographiques” accueillera Barbara Morovitch, pour une communication sur le thème “Quelle graphie ? Représenter les graphies dans un quartier populaire : un défi transdiciplinaire”, ainsi que Nicolas Puig, sur le thème ” Le marché de Sabra à Beyrouth, récit d’une greffe urbaine” et Nicolas Blies et François Le Gall. Leur intervention s’intitule ” Zoolook : Photographie sonore et reconstruction musicale de la mixité linguistique en milieu urbain”

 

Présentation de la séance :

Barbara Morovich (Maître de conférences, École d’Architecture de Strasbourg/AMUP, chercheur associé LAA)
“Quelle « graphie » ? Représenter les parcours de vie dans un quartier populaire : un défi transdisciplinaire”

Quelle est la place de l’anthropologie dans un quartier populaire stigmatisé et à travers quelle(s) méthode(s) mener son terrain ? Ce choix est déterminé d’un posture revendiquée comme impliquée et de proximité maitrisée : il vise, après des observations et des enquêtes de terrain, à donner une lecture et une « graphie » alternative à celle de la déviance qui affecte les habitants. De cette attitude découlent plusieurs conséquences : le choix de l’engagement associatif comme moyen d’intégration de l’anthropologue dans un quartier ; le choix de la transdisciplinarité afin de participer à la mise en forme des modes de représentation qui s’adressent à des publics différents. Les représentations graphiques des parcours de vie des personnes interviewées à Hautepierre (Strasbourg) mettent en évidence une constante au sein d’événements biographiques les plus divers : leur mobilité apparaît comme un événement indéniable et fait de contrepoint à la perspective avancée par la rénovation urbaine de l’enclavement des habitants du quartier. Cette mobilité conduirait à concevoir Hautepierre non pas comme une enclave, mais comme un espace ouvert à des changements constants, en communication et en réseau avec d’autres territoires, français et étrangers. Dans cette communication, je vais relater plus particulièrement les étapes et le processus ayant amené à cette mise en forme et qui a vu la collaboration d’anthropologues, d’artistes et de graphistes.

 

Nicolas Puig (chercheur, IRD/URMIS)
“Le marché de Sabra à Beyrouth, récit d’une greffe urbaine”

Le quartier de Sabra à Beyrouth accueille un marché important regroupant bouchers et vendeurs de fruits et légumes palestiniens, syriens et libanais. Or depuis quelques années, tous les dimanches, jour de forte affluence, des bangladais arrivés en nombre au Liban (ils sont à présent plus de 40000), investissent ce marché avec leurs propres commerces constitués de légumes asiatiques, poissons de rivière, épices, produits de beauté, dvd, etc. Ils installent leurs étals de fortune devant les échoppes et les charrettes à bras des marchands locaux créant des cohabitations inédites dans un lieu déjà saturé, autant par la présence humaine que par les significations diverses.

Je propose de rendre compte de l’expérience relationnelle et sensorielle du marché. On s’intéressera à la fois aux micros-évènements par lesquels se met en place un ordre social spécifique au lieu, comme aux propriétés visuelle et sonores qui en forment la trame sensible Le récit de la greffe se présente sous une forme fragmentée, à l’image de la vie du marché faite de glissements entre des moments d’attention et d’engagement et d’autres de déprise, des « moments lents ». Il s’agit dès lors de réassembler les échantillons sociaux et sensibles (des « samples interactionnels ») prélevés sur le marché, pour esquisser différentes figures de la rencontre entre migrants bangladais et installés locaux.

 

Nicolas Blies et François Le Gall (Producteur/auteur, projet Zoolook Rewind/Forward)
“Zoolook : Photographie sonore et reconstruction musicale de la mixité linguistique en milieu urbain”

Au début des années 80, de nombreux artistes musiciens explorent les possibilités technologiques offertes par les sampleurs. Ces nouveaux instruments permettent de reproduire et de manipuler des échantillons audio de manière totalement innovante. Jean Michel Jarre, avec l’album ZOOLOOK, dans la mouvance d’artistes tels que Brian Eno, David Byrne ou encore Laurie Anderson, va profiter de

cette technologie pour explorer une démarche sonore unique : capturer les sons des langues du monde, les découper et réinventer un langage universel à travers la musique. Cette photographie sonore des identités culturelles et sa réinvention musicale sont le point de départ de la démarche que nous allons reproduire, 30 ans plus tard, dans le cadre de notre transmedia documentaire. L¹émergence des villes globales ces dernières années a favorisé un multiculturalisme urbain, avec de nouvelles problématiques et une mixité culturelle jamais vécue au sein d¹un espace aussi important.

Ainsi, pour obtenir une photographie sonore contemporaine, 4 artistes musiciens ont accepté de s’immerger dans 4 mégapoles (NY, Sao Paulo, Berlin et Lagos) à la quête des sons qui définissent l¹identité de cette ville et plus particulièrement des langues nouvelles (ou en renouveau) qui en émergent. Parfois complètement neuves, parfois renaissantes, elles témoignent d¹un aspect peu connu de nos sociétés : une mixité vertueuse et un remix culturel au coeur de notre quotidien. Enfin, ces enregistrements serviront à nourrir la créativité de milliers de musiciens à travers le monde dans le cadre d’une approche participative et collaborative. Recyclages linguistiques, emprunts culturels et identitaires, du Spanglish à New York au Kieszdeutsh à Berlin, ZOOLOOK est une démarche qui vise à faire du sampling une sorte d’empreinte culturelle humaine, photographie d’une Babel sonore urbaine et matériau brut d’un nouveau langage musical.

 

Date :
jeudi 20 mars 2014, 15h – 19h

Lieu :
EHESS, salle M. et D. Lombard, 96 bd Raspail 75006 Paris

Organisation :
Michel Agier, Alessia De Biase et  Anne Raulin

Séminaire : “Frontières, espaces, identités”, 4e séance, 12 mars 2014, Paris Ouest

La prochaine séance du séminaire “Frontières, espaces, identités” accueillera Solange Chavel, maître de conférence en philosophie à l’Université de Poitiers. Elle interviendra sur le thème ” La dynamique des frontières : leçons pour une philosophie politique des migrations”.

Présentation de la communication :

La philosophie politique aborde souvent la question des migrations comme un cas d’application d’une théorie générale de la justice. On se demande quels sont les critères qui permettent de dire qu’une certaine gestion des migrations est juste ou au contraire injuste en fonction d’un cadre théorique préalable. On voudrait ici défendre une autre approche de la question, qui part de l’étude de l’évolution historique des frontières et territoires frontaliers. La justice migratoire, loin d’être une application d’une théorie préexistante de la justice, est alors construite de manière émergente à partir d’une étude des dynamiques normatives dans les régions frontalières.

 

Date :
mercredi 12 mars 2014, 14h – 16h

Lieu :
Université Paris Ouest Nanterre La Défense
Salle T237
Comment venir ? par le train et le RER
Plan du campus de Paris Ouest Nanterre La Défense

Organisation :
Stéphane DufoixChristian Lazzeri et  Anne Raulin (Université Paris Ouest, Sophiapol)

 

Retrouvez la présentation et le programme du séminaire 2014 “Frontières, espaces, identités”.